Le financement participatif investit l’immobilier. Populaire depuis déjà quelques années en Outre-Atlantique, il est en plein essor en France et en Europe.

Alors que le financement participatif était jusqu’à présent majoritairement dédié au financement de projets culturels ou de starts-up, il gagne aujourd’hui le secteur de l’immobilier. Il va permettre aux particuliers d’investir leur épargne dans des projets de constructions, de rénovations, locations voire même des viagers, à une hauteur de participation raisonnable. Avec cette méthode de financement, les porteurs de projet évitent les obstacles du circuit classique de financement en éliminant ou en diminuant les intermédiaires et autres organismes bancaires.

Le crowdfunding présente pour les deux partis un certain nombre d’avantages. Avec un durcissement des conditions pour obtenir des financements auprès des établissements bancaires, l’appel aux particuliers par le biais du financement participatif apparaît comme une panacée. Cela permet aux promoteurs d’obtenir plus de fonds propres pour la réalisation de leurs différents programmes. De plus, comme les fonds sont avancés directement par les investisseurs, les délais se trouvent souvent raccourcis.

Les investisseurs, eux, se voient gratifiés d’un avantage pécuniaire non négligeable, la marge du promoteur est partagée entre les différents investisseurs. Le rendement financier est un atout majeur, avec une marge situé entre 8% et 12% selon les plateformes. Investir dans la pierre apparaît souvent, pour de nombreux investisseurs, comme moins risqué que dans une start-up ou que dans un projet d’ordre culturel ou musical par exemple.

Près de 15 millions d’internautes tapent, au moins une fois par mois dans leur navigateur de recherche préféré, des requêtes liées à l’immobilier. Plusieurs entreprises ont donc saisi cette opportunité. C’est dans ce sens qu’on voit se développer aux quatre coins de l’hexagone de plus en plus de sites internet dédiés au financement immobilier. Grâce à ces nombreuses plates-formes, 5,2 millions d’euros ont été récoltés auprès des français en 2014 afin de mener à bien les projets lancés par les promoteurs immobiliers.

La tendance du crowdfunding immobilier n’est pas prête de s’essouffler selon les prévisions. S’il est aujourd’hui en France à l’état embryonnaire, tout porte à croire que les perspectives pour le secteur de l’immobilier sont pleines de ressources.

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